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Jack L. Oxford [à finir]

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Message  Jack Oxford Mer 15 Juin - 23:54

Jack L. Oxford

Jack L. Oxford [à finir] 247554JackOxfordfiche

Identité

Nom : Oxford
Prénoms : Jack Logan
Surnom : //
Sexe Genre: Masculin
Âge : 37 ans
Date et lieu de naissance : Londres, le dix juin.
Nationalité : Britannique
Statut de sang : Supposé de manière quasi-certaine de sang mêlé.
Métier/fonction/situation familiale : Libraire ambulant, possédant deux boutiques, une moldue située à Londres et une sorcière située à Loutry Ste Chaspoule. Jack prend son métier très à cœur et trouvera toujours les demandes de ses clients, ce qui lui implique de beaucoup se déplacer. / Il est veuf, célibataire depuis.
Lieu d’habitation : Londres et/ou Loutry Ste Chaspoule, Jack se déplace régulièrement, mais ce sont les deux endroits où il dispose d’un point de chute à lui.
Particularités : Il est asexuel et homoromantique (gay).

Poudlard

Maison : Serdaigle.
Options : Médicomagie, étude des créatures magiques et Arts et créations magiques. [Jack a toujours pris le moins d’options possibles, mais par contre, il ne regrette pas ses choix et, pour le coup, il est toujours allé à ses cours d’option avec plaisir.]
Matières préférées : Métamorphose et Prévention et protection magique.
Matières difficiles : Vol sur balais/Quidditch, il n’a jamais été extrêmement stable sur un balais et même si maintenant il arrive à voyager en balais plus ou moins sans encombres, cela n’a pas toujours été le cas.
Quidditch : Il ne jouait pas au Quidditch sauf s'il était forcé, dans ce cas il se défendait en tant que gardien.
Préfet/préfet en chef : Jack a toujours été discret et n'a donc jamais occupé un de ces postes.
BUSE : Effort exceptionnel de justesse, cela désolait ses professeurs qui considéraient qu'il aurait pu obtenir un Optimal, mais cela n'intéressait pas Jack qui apprenait pour son plaisir.
ASPIC : Cette fois-ci, il obtint un Optimal car il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il voulait faire après Poudlard et il ne voulait pas se priver d’une éventualité pour une très bête histoire de notes, néanmoins, il l’a obtenu toujours de justesse puisque ce n’était toujours pas sa principale priorité.
Particularités : On ne peut pas dire que Jack eut été un cancre, mais il apprenait uniquement pour son plaisir, ainsi, il pouvait lui arriver d’obtenir quelques résultats médiocres quand ça ne l’intéressait pas le moins du monde. C’était un élève plutôt discret, amoureux des livres qui a passé la moitié de sa scolarité dans la bibliothèque et l’autre moitié un livre à la main.

Physique

Taille : 180 centimètres.
Yeux : Bleus.
Cheveux et coupe : Brun, coupe classique, régulièrement en bataille.
Peau : Blanche, il est caucasien.
Corpulence : Tout à fait dans la norme, plutôt svelte même.
Style vestimentaire : Plutôt moldu en règle générale, ça lui arrive souvent de porter des chemises. Il essaye de ne jamais avoir l’air négligé (même si ses cheveux sont régulièrement en pagaille et qu’il est parfois loin d’être rasé de près.)
Particularités ou autres précisions : Il est ambidextre mais majoritairement droitier, disons qu’il est devenu ambidextre par ennuie durant l’enfance.

Personnalité

Merci de mettre au moins deux adjectifs ou objets par question, excepté la dernière.

Caractère/tempérament : Calme, il semble déconnecté de la réalité parfois. Flegmatique, nonchalant, il parait se ficher de tout ce qui l’entoure. Il peut parfois paraître étourdi, mais en réalité, il enregistre tout ce qu’il se passe autour de lui, même si cela ne l’intéresse pas, c’est à double tranchant. Par contre, vous ne trouverez pas plus obstiné et déterminé que Jack, quand il a quelque chose en tête, il se débrouille toujours pour parvenir à ses fins et c’est cette qualité qui lui permettra d’être un excellent libraire (et qui lui aura permis de devenir Animagus, en plus d’être extrêmement curieux, fouineur, dévoreur d’informations et sage voir innocent).
Qualités :
Défauts :
Passions :
Phobies : Les araignées, il devient un gamin de six ans quand il en voit une et c’est parfois handicapant, surtout devant des clients. Sa seconde phobie l’est néanmoins un peu plus, en effet, Jack ne supporte pas les gros dictionnaires de langue, ceux énormes, les pavés comme il les appelle. Nous pouvons dire que c’est plus ou moins cocasse lorsque l’on connaît son métier. Heureusement pour lui, il arrange souvent les choses grâce à la magie.
Habitudes ou autres précisions :

Histoire du personnage

Parenté :
Thomas Oxford : Père de Jack, c’est un sorcier aimant qui a toujours été présent pour son fils. Il coule aujourd’hui une existence paisible à la campagne, dans la maison d’enfance de Jack. Ce dernier va toujours lui rendre visite de temps en temps.

La mère de Jack était moldue (du moins tout le laisse à penser), Jack ne connaît pas son identité civile et elle n’a pas vécu avec eux. Il ignore si elle est en vie ou non, mais il ne cherche pas à le savoir, non pas par haine, mais plus par indifférence. Il ne considère pas avoir le besoin d’en savoir plus. Pour lui, sa famille c’est son père et sa mère a fait les bons choix quant à lui, il ne lui reproche rien.

Histoire/Biographie :

Jack est né en 1933, à Londres un dix juin pluvieux. Il a passé les premiers jours de son existence avec sa mère et il n’en garde aucun souvenir. Par la suite, il vécut avec son père pour unique parent. Ce dernier aurait pu lui mentir quant aux évènements de l’aube de sa vie, mais c’était quelqu’un d’honnête et de juste qui considérait le mensonge inutile comme source de problèmes et de destruction. Et il avait raison. Ainsi, depuis tout petit, Jack sait que sa mère l’a mis au monde dans un dispensaire, qu’elle était peu fortunée et qu’il était issu d’un amour bref, mais réciproque. Et c’est à peu près tout ce qu’il sait sur elle, pas de prénom, pas de nom de famille, pas d’âge précis, juste qu’elle n’était pas extrêmement jeune, mais pas vieille non plus et que sa famille ne lui parlait plus parce que, ah oui, elle s’était un jour entichée d’un sorcier et dans sa famille de moldus, cela ne se faisait pas. Ainsi, elle avait porté l’enfant en espérant pouvoir dire que c’était le fruit d’un coup d’un soir, mais la vérité éclata au cours d’une dispute et, sachant qu’elle n’aurait pas eu le soutien de sa famille si elle gardait le bambin, sa décision fut vite prise. Premièrement, elle n’avorterait pas, elle voulait laisser une chance à cette petite chose de se débrouiller dans la vie, même si le monde extérieur ne lui était pas vraiment favorable, et secondement, et surtout, à sa naissance, elle irait voir le père pour lui laisser l’opportunité de le prendre, le cas échéant, il irait à l’assistance publique et ce n’était pas ce qu’elle voulait pour le petit bout. Heureusement pour elle, son instinct ne lui avait pas fait défaut quant au père, qui, le jour où il ouvrit sa porte à son ancien amour tenant dans ses bras un petit garçon avec de grands yeux ouverts sur le monde n’hésita pas un instant face à la proposition et le recueillit. Pour lui, c’était une évidence, il se savait le père car il savait la jeune femme sérieuse même si tous les signaux étaient contre elle et, en tant que parent, il devait en assumer la responsabilité s’il en avait le pouvoir, et il l’avait, pas elle.

Cette histoire, Jack la connait par cœur et il n’est jamais triste quand il y pense, parce que son père l’a toujours aimé sans chercher pour autant à remplacer l’amour d’un second parent. Il n’est pas non plus triste de ne pas connaître sa mère et de n’avoir de souvenir d’elle qu’une vieille photo sur laquelle on ne voit même pas son visage qu’elle cachait de son bras, fuyant l’objectif. Cela lui suffit et du reste, des gens, il a toujours fait celui qui n’écoute pas, qui ne prête pas attention, parce qu’ils ne comprennent pas. Ils ne comprennent pas comment il peut dire en souriant jusqu’aux oreilles et sans mentir : « J’ai eu une enfance très heureuse, avec mon père et je ne l’échangerais pour rien au monde parce que c’est mon histoire. ». En effet, l’enfance de Jack a été joyeuse et bien remplie. Son père et lui habitaient en campagne sorcière, loin des moldus, car le paternel ne voulait pas que son fiston connaisse l’exclusion et le rejet que lui avait connu avec la famille de son ex-amante.

Les premières manifestations de la magie qui sommeillait en Jack se firent entendre très tôt. La première fois que le petit garçon d’à peine deux ans se retrouva face à un monstre, une abomination, une chose monstrueuse et horrible qui filerait la frousse à n’importe quel colosse ayant tout vu et tout vécu : une araignée. Ce jour-là, il en hurla à s’en décrocher les poumons et la mâchoire et affola son père qui retrouva le petit bonhomme tétanisé devant un cadavre d’araignée qui reposait dans un rond trop propre pour le reste de la pièce, en effet, toute la poussière avait été repoussée en même temps que la bestiole avait trouvé la mort. Ce jour-là, Thomas, le père de Jack, se retrouva pour la première fois réellement démuni face à son enfant qui ne pouvait pas véritablement comprendre ce qui lui arrivait. Ainsi, ne pouvant pas faire grand-chose d’autre, il essaya de lui expliquer à chaque fois qu’une crise apparaissait et enfin, vers quatre ans, le petit garçon comprit qu’il fallait qu’il apprenne à se contrôler un petit peu, ou au moins, essaye de le faire.

Les premières fois furent laborieuses, puis un jour, son cher père revint avec un « cadeau ». Très curieux, Jack fit au moins trois fois le tour de son père pour voir ce qu’il avait rapporté de son expédition moldue et son incrédulité fut grande lors de la révélation : un gros, vraiment gros dictionnaire. Il était tellement gros que le garçon pouvait à peine le soulever à bout de bras. Alors, il eut la réaction la plus censée dans ce genre de situation : il haussa un sourcil et regarda fixement son père comme s’il avait pris un coup de balais à l’arrière de la tête. C’est alors que son paternel éclaira sa lanterne. Lorsqu’il avait vu trainant dans un carton qu’on avait balancé dans le caniveau, cet énorme livre moldu, il avait tout de suite pensé à lui et à son « petit soucis ». Désormais, il serait armé pour combattre l’ennemi. Et, même si le gamin était dubitatif quant à l’efficacité de la chose, cela fonctionna très bien. Pendant plusieurs années, il affronta son pire cauchemar à coup de dictionnaire vraiment gigantesque au lieu d’utiliser la magie de manière bien trop violente à son goût et au goût de Thomas. Puis un jour, il y eut un incident. Alors qu’il s’améliorait de plus en plus au lancer de dictionnaire sur abomination monstrueuse, il prit l’énorme bouquin pour en éliminer encore une, mais au même moment, de dessous le livre sorti une seconde abominable créature, créant une vision d’horreur à jamais gravée dans la mémoire du jeune garçon qui suite à cela, déclara aussi une peur panique pour ces gros dictionnaires de langue que l’on trouve encore parfois sur le marché et il n’ose pas y toucher de peur qu’une de ces choses en surgisse une nouvelle fois d’en dessous. Il avait alors sept ans et heureusement pour les nerfs de son père, n’ayant pas utilisé la magie dans ce genre de situation depuis longtemps, ce ne fut pas son premier réflexe, il avait finalement appris à se contrôler, mais au prix d’une seconde peur toute aussi effrayante que la première. À ce moment-là, il fallait toujours trouver une solution et père et fils conclurent un accord qui stipulait que pour cette difficulté-là, au lieu de devoir s’en dépatouiller tout seul, le garçon était autorisé à appeler son père au secours aussi souvent qu’il croiserait des abominations à huit pattes et dans les cas où il ne pouvait pas fuir. Le pacte fut scellé sur le principe qu’aucun des deux ne voulait voir réapparaître la violence dont le petit être avait pu faire part plus jeune.

Ce fut donc de manière certaine les derniers instants du Jack impulsif et presque violent qui muta pour devenir le Jack calme, tranquille, curieux et serein que tous connurent depuis lors. Heureusement pour lui, les manifestations de sa nature de sorcier se poursuivirent, à moindre mesure, mais toujours aussi excitantes et intéressantes. C’était une bonne chose parce que Thomas s’en serait voulu si les malheureux épisodes phobiques étaient venus bloquer le potentiel du jeunot par l’appréhension de faire du mal. De plus, il ne voulait surtout pas que son garçon pense que les sorciers étaient des horreurs et il voulait être sûr qu’il n’aurait jamais honte d’en être un, et qu’il n’ait jamais honte d’être lui-même en règle générale. Et c’est pour cette raison que Jack n’eut jamais d’autres inquiétudes que celle du « Et s’il aime pas les cookies de mon papa ? » quand il ramena son premier amoureux à la maison pour le goûter et ensuite aller jouer aux moldus. Et le regard de son père ne changea pas, il ne revint pas sur ses paroles et continua d’aimer son fiston, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire devant le bonheur de son enfant.

Plus l’aube de sa onzième année approchait et plus Jack posait des questions à son père sur Poudlard. Comment c’est ? Est-ce que comme c’est un sorcier, il ira aussi ? Il fera quoi s’il reçoit pas sa lettre ? Les professeurs étaient-ils intéressants ? Le parc est-il aussi grand que les champs autour de la maison ? Est-ce qu’il pourra avoir un animal ? Est-ce que la bibliothèque est vraiment vraiment bien ? Est-ce qu’il est obligé d’apprendre des trucs qu’il ne veut pas ? Et s’il s’ennuie, il pourra revenir ? Comment il fera pour combattre les crabes poilus terrifiants ? Et Thomas essayait tant bien que mal de répondre à ses interrogations sans devenir fou et il fut encore plus heureux que son gamin quand la lettre en provenance de Poudlard arriva enfin. Nous étions alors en 1944, du côté des Moldus, la guerre mondiale tournait à sa fin progressivement et du côté sorcier, un affrontement mythique se préparait sans que le peuple ne s’en doute.

L’achat des fournitures fut une véritable aventure et Thomas eut toutes les peines du monde à décoller Jack de la boutique Fleury & Bott. Cependant, il consentit à lui acheter un épais grimoire poussiéreux sur les Animagus comme cadeau de rentrée, mais il dût batailler pour obtenir qu’il ne lise qu’en rentrant au chaudron baveur le soir même. Il eut aussi le droit de repartir avec une petite boule de poils noire qui se nicha sous son chapeau pointu et qu’il nommera par la suite « Chat » parce que « ça lui correspond tout à fait ! ». D’ailleurs, son passage chez Mme Guipure fut une torture et un déchirement lorsqu’il apprit que non, les robes de sorcier de l’uniforme de Poudlard devaient avoir des manches longues. À ce moment-là, Jack regarda son père plein d’espoir, lui qui avait toujours coupé les manches de ses robes quand il était petit garçon et il ne put lui répondre que d’une moue désolée et d’un haussement d’épaules. Le cœur au fond des chaussettes, le garçon consentit à essayer les robes de Poudlard et se promit intérieurement de faire la peau à leurs manches dès qu’il en aurait l’occasion. Suite à cet épisode douloureux, ils allèrent chercher sa baguette chez Ollivander ce qui lui changea nettement les idées et il passa littéralement tout le dîner du soir à contempler sa baguette magique : bois de noisetier, plume de Phoenix, inflexible. Thomas ne fut pas mécontent lorsqu’ils rentrèrent enfin au Chaudron Baveur pour la nuit, veille du départ de Jack à Poudlard. Ce dernier s’était d’ailleurs endormi la tête sur son livre sur les Animagus sous l’œil attendri de son père. Le lendemain, il se réveilla partagé entre l’excitation et la tristesse, mine de rien, son père allait lui manquer un peu, mais il avait hâte de découvrir Poudlard et d’apprendre la magie et le reste. Sur le quai du train, son père le serra fort dans ses bras avant de le pousser dans le wagon. Jack courut s’installer dans un compartiment et eut tout juste le temps de faire signe à son père que la locomotive s’ébranlait alors que quelqu’un sifflait, donnant le signal du départ. C’était le début d’une longue aventure. Jack dut admettre que son arrivée à Poudlard fut très intimidante. Le château était gigantesque et le lac l’entourant l’était tout autant. Sa répartition fut un moment excitant et il fut heureux d’être réparti à Serdaigle pour deux raisons, déjà, la couleur de la maison était le bleu et ensuite, les quartiers serdaiglois étaient situés dans une tour et Jack aimait être en hauteur. Néanmoins, il subit une deuxième défaite vestimentaire, en plus des manches longues des robes de sorcier, qu’il coupait ou remontait dès que ses nerfs lâchaient. En plus de cela, il y avait l’écharpe de la maison. Le jeune garçon ne supportait pas de porter quelque chose qui entourait son cou et batailla pour trouver un moyen de porter cette fichue écharpe. Cela lui valut notamment quelques sobriquets de la part d’élèves qui avaient trouvé sa tête tout à fait exceptionnelle au moment où il avait appris qu’il allait devoir porter l’écharpe de sa maison de temps en temps. Et c’est pour cette raison que Jack ne fut jamais vu autrement qu’avec son écharpe soit à sa taille, soit sur une de ses épaules, soit le long de ses épaules ou encore nouée à son bras. Autant dire que depuis, il était devenu le type un peu bizarre et que si jamais quelqu’un voulait l’embêter, il suffisait de lui passer une écharpe autour du cou. Ce qui donnait souvent lieu à des scènes d’un Jack se cassant la figure en essayant d’échapper à l’écharpe.

Ses années à Poudlard furent riches en découvertes, notamment des nombreux recoins du château qui apprit à Jack de gré ou de force à avoir un sens de l’orientation et il finit par en obtenir un au bout de sept années à se perdre dans les couloirs. Il se perdait d’ailleurs tellement souvent que lors de sa première année, un grand, en septième année, lui avait gentiment fait une carte du château. Cette carte, il la garde toujours des décennies plus tard et elle est signée du nom de MacLeod et c’est avec nostalgie que des fois, il retombe dessus et la contemple se remémorant les nombreuses fois où elle l’a sauvé de punitions certaines pour retard ou non-respect du couvre-feu. Ces années à Poudlard sont aussi pour lui le synonyme de sa plus grande aventure et expérience qu’il n’ait jamais entrepris. En effet, le livre que lui avait offert son père à son départ réveilla en lui une véritable obsession en même temps qu’une passion pour les Animagus. Le livre était vieux, si vieux que les vendeurs chez Fleury & Bott ne se souvenaient même plus de l’avoir et donc Jack n’était pas certain de la véracité complète des informations dedans, mais c’était une véritable mine d’or et il le lut tellement qu’au bout de sa première année, il le connaissait entièrement par cœur. Le livre était couvert de papier collant moldu et annoté de partout. Le garçon avait passé des heures entières dans la bibliothèque pour chercher des informations et il fut rapidement déçu tant elles étaient rares et succinctes. Il savait néanmoins où en trouver d’autres, mais il ne pouvait pas vraiment y accéder en claquant des doigts et, étant un petit ange pendant sa première année, il ne se contenta que des informations contenues dans la partie « accessible » de la bibliothèque. Il en vint à bout exactement deux semaines avant les vacances d’été et passa ses deux dernières semaines généralement assis à une table, le menton reposant sur celle-ci, broyant du noir et de l’ennui. Sans sa quête, il avait perdu intérêt pour ce qu’il se passait autour et sans aucun défi, aucune course à l’information, il perdait son intérêt pour la vie. Jack avait constamment besoin de faire quelque chose, d’utiliser ses neurones et de plancher sur un problème jusqu’à en trouver la solution. Alors, il brisa ses principes de jeune garçon sans histoires qui ne cherche pas à faire de vague. En réalité, il ne cherchait pas les ennuis et ne pensait qu’à une seule chose : trouver des informations, réussir et aller jusqu’au bout et presque à aucun moment, il ne pensa aux conséquences. Conséquences qui tombèrent de temps en temps sur lui avec beaucoup de signes avant-coureurs mais que le jeune serdaigle ne voyait pas.

Ses vacances d’été, entre ses devoirs de vacances plus ou moins bâclés pour ceux qui n’étaient pas intéressants à ses yeux, se résumèrent en « élaborer LE plan pour accéder à la réserve sans finir chez Sardick ». Son père le trouva un peu changé tellement il ne vivait presque plus que pour sa quête pour devenir Animagus et il dut le forcer à lâcher un peu ses bouquins pour profiter un peu de son fils. Ce dernier finit par tout avouer à son père qui sourit et lui dit que si c’était ce qu’il avait envie de faire en activité extra-scolaire, alors pourquoi pas. Il n’avait pas besoin qu’il soit dans l’équipe de Quidditch ou premier quelque part pour qu’il soit fier de lui, simplement qu’il soit épanoui et si devenir Animagus lui donnait envie de se lever tous les matins, alors pourquoi pas. Et après cette discussion, Jack passa moins de temps sur sa carte et plus de temps avec son père, sans pour autant en oublier son idée.

Sa rentrée en deuxième année fut classique bien que chamboulée par quelques septièmes années qui lancèrent des pétards du Docteur Filibust dans les couloirs menant aux salles communes pour célébrer le début de leur dernière année à Poudlard. Le plan de Jack avait bien avancé durant les vacances d'été, il n'était pas fini, mais le plus gros du boulot était fait. Sa tâche était maintenant de partir en repérage, voir où était les failles, repérer les détails, vérifier qu'il n'y avait pas de meilleure solution et enfin, tester son plan. Cette dernière partie faisait peur au jeune Serdaigle qui n'avait pas vraiment envie de se retrouver chez Sardwick. Par conséquent, il passa plus d'un mois presque au détriment de ses cours à vérifier chaque parcelle de son plan. C'était un processus méthodique et long, plus long qu'il ne se l'était imaginé, si bien qu'il manqua de s'y risquer à plusieurs reprises tellement il était impatient de poursuivre. Néanmoins, Jack était prudent et il prit son mal en patience en relisant son premier livre sur les animagus et en tentant de répondre aux attentes de ses professeurs qui le trouvaient un brin distrait ces temps-ci. Il s'appliqua donc à faire des devoirs consistants pour ne pas éveiller leur curiosité.

Vers la moitié du mois d'Octobre, alors qu'Halloween approchait, il estima que son plan était prêt à être testé. Alors il s’engagea dans l’illégalité et brava les interdits dans l’ultime d’accéder à l’information, celle de la réserve, lieu mi-secret, mi-fantasmé par quelques élèves dont Jack faisait parti. Ses premières escapades se déroulèrent sans le moindre accroc, dans le calme absolu et ceci durant plusieurs mois. Le jeune garçon, toujours avide de connaissances, mais prudent, passait de longues heures une bougie à la main et une plume dans l’autre à recopier toutes les informations qu’il considérait utile sur des rouleaux de parchemin auxquels il jetait un sort pour ne les rendre lisible que par lui-même. La première étape qu’il fit après s’être rendu pour la première fois dans la réserve a été de comptabiliser tous les ouvrages traitant du sujet et de calculer le temps que cela lui prendrait pour les étudier. Selon ses calculs, il en avait pour un an et demi, peut-être même plus. Cela aurait pu décourager n’importe qui, mais pas Jack qui trouva le challenge d’autant plus fantastique. Il voyait le côté positif, au moins, il n’allait pas s’ennuyer durant les prochaines années qu’il passerait à Poudlard.

Tout se passait donc pour le mieux, mais, un jour, un professeur qui consultait les livres de la réserve régulièrement s’aperçut que certains endroits habituellement non-utilisés étaient dépourvus de poussière. Il demanda alors au concierge de surveiller un peu mieux la réserve et de trouver le fin mot de cette histoire.

Et ce qui devait arriver arriva. Malheureusement pour le jeune Jack, qui, en cette nuit fraîche de mars, peu avant les vacances de printemps, ne s’attendait pas le moins du monde au comité d’accueil qui l’attendait de pied ferme à l’intérieur de la réserve. Ainsi, alors qu’il entrait subrepticement dans la réserve, une main osseuse et dont l’odeur aurait pu déboucher les sinus d’une armée de trolls, le saisit par le cou avant de lui attraper l’oreille déclenchant un jappement plaintif de sa victime. Il s’en suivit un remontage de bretelles en règle par le professeur qui avait signalé la chose à Sardick, c’est à dire Mrs. Majoria, et le directeur de Serdaigle - oui évidemment, s’il y a un problème dans la bibliothèque, le coupable est forcément à Serdaigle... - ainsi que la personne en charge de la bibliothèque, durant lequel il saisit à plusieurs reprises que : « c’était inadmissible de la part d’un élève comme lui d’enfreindre les règles de la sorte et à plusieurs reprises et en parfaite connaissance de causes et qu’ils étaient déçus de son comportement ». Mais Jack n’écoutait pas, résigné, il regardait son plan voler en éclats, ses espoirs, ses calculs, tous ses rêves s’effacer, redevenir poussière. À cet instant précis, il était triste, profondément et incommensurablement triste. Et, incontrôlables, des larmes commencèrent à rouler le long de ses joues. Son regard était fixe et il restait silencieux. Petit à petit, le brouhaha du sermon se tût. Les trois adultes, Sardick excepté, avaient l’air plutôt désemparés. La détresse du petit semblait réelle et il n’était pas connu pour être un chenapan, au contraire. Certes, ses résultats auraient pu être meilleurs, mais jamais il n’avait paru désinvesti ou insolent, même en Vol sur Balais où il ne brillait guère et pourtant se montrait d’une volonté sans faille à faire de son mieux. Mr. Smith, directeur de Serdaigle de sa fonction, entraîna la bibliothécaire et Mrs. Majoria à l’écart un instant pour discuter du sort du jeune Oxford. Les trois adultes alternaient paroles et regards sur Sardick et Jack. Le jeune garçon n’avait toujours pas bougé, la situation lui semblait irréelle au plus haut point. Toute son obstination, tous ses efforts, toute sa réflexion, tout s’arrêtait là, d’un coup, comme évaporé, son but avait disparu et il ne savait plus sur quoi se recentrer. Pour lui, il était d’une évidence même que sa quête était finie, que toute continuation serait fortuite et impossible... tout du moins, c’était jusqu’à Mrs. Majoria prononce ces mots magiques et porteurs d’une graine d’espoir : « Nous savons que tu n’agissais pas dans le but de détériorer la bibliothèque ou de nuire à l’école, mais tu as tout de même enfreint le règlement en troublant l’ordre de la bibliothèque de Miss Crimmon et en t’introduisant illégalement dans la réserve tout en sachant à quoi tu t’exposais et pour te racheter de ton comportement, tu passeras chaque parcelle de ton temps libre à aider Miss Crimmon dans toutes les tâches qu’elle te donnera et ceci jusqu’à la fin de l’année, y compris durant toutes les vacances de printemps. Est-ce clair ? ». Le jeune Serdaigle hocha la tête fermement, s’excusa et, sous le regard absolument indigné et effaré de Sardick, fut raccompagné par son directeur de maison qui ne manqua pas de lui expliquer que son responsable légal serait tout de même informé de son effraction et prévenu de sa consignation à Poudlard durant les vacances.

Ainsi, Jack fut bien occupé durant toute la fin de l’année scolaire, il avait à peine le temps de faire ses devoirs et ne vivait presque exclusivement plus qu’entre ses cours, les repas et ses corvées à la bibliothèque. Mrs. Crimmon ne le laissait pas respirer une seule minute et ses vêtements étaient sans cesse couverts de poussière à force de devoir la traquer sur le moindre ouvrage, la moindre étagère, ses mains développaient des ampoules en raison de son usage intensif de l’échelle pour trier les livres, les ranger, les classer. Elle le tint ainsi à un rythme effréné jusque mi-mai où ses efforts de coopération payèrent et elle devint plus souple avec lui, le laissant parfois lire un livre ou bien gérer l’emprunt et le retour des ouvrages. Souvent, il ramenait avec lui son grimoire sur les animagus et le parcourait durant les réunions du club de lecture lorsqu’il n’avait rien à faire, parfois empli d’une grande nostalgie et d’une mélancolie envahissante. De temps en temps, Mrs. Majoria passait vérifier qu’il était bien en poste et Sardick ne manquait pas de le surprendre, espérant désespérément de le prendre en faute, ce qui n’arriva jamais. Ce manège dura comme promis jusqu’à la fin de sa seconde année à Poudlard et le dernier jour de sa pénitence, Mrs. Majoria lui fit comprendre que cela ne lui ferait pas de mal de rejoindre un club quel qu’il soit, ça l’occuperait un peu et pourquoi pas rejoindre celui de lecture, Mrs. Crimmon serait contente qu’il vienne, surtout que depuis qu’il était sous sa surveillance, il avait fait l’effort d’apprendre quelques rudiments de la langue des signes et cela lui ferait plaisir qu’il passe de temps en temps la voir. Elle s’était prise d’affection pour cette petite tête brune et sa présence lui manquerait mine de rien, même si elle ne l’avait jamais dit ouvertement. Et, la tête pleine de réflexion, il rentra chez lui, d’humeur morose, en sachant que son père le sermonnerait probablement.

Thomas ne manqua effectivement pas de le sermonner sur ses actions, mais il ne lui en tint par rigueur plus de la première semaine des vacances et bientôt il retrouva son sourire, content de retrouver son petit garçon – plus si petit petit que ça – qu’il n’avait pas vu depuis longtemps mine de rien. Il abandonna définitivement l’idée que Jack serait un jour capable de jouer correctement au Quidditch et ne manquait pas de le prendre avec lui à chaque fois qu’il se rendait en ville, passant toujours, au plus grand bonheur de son fiston, dans une bouquinerie, que ce soit du côté moldu ou du côté sorcier. Et il partit pour sa troisième année sa malle remplie de livres en tout genre.

C’était l’année où il devait choisir ses options et il se décida pour médicomagie, étude des créatures magiques et Arts et créations magiques, il se surprit même à s’inscrire au club de lecture, ce qui relevait presque du miracle considérant sa tendance significative à rester seul et son attrait pour les activités solitaires. Bon, il dût l’admettre, il n’alla pas à la première réunion le cœur en joie, en fait, il y alla même avec beaucoup de réticence, mais, il apprit à les apprécier, à les attendre et à ce que cela lui manque, surtout pendant les vacances.

Cette année fut vraiment une belle année et la chance soufflait clairement dans le dos de notre troisième année. Un jour, à la fin d’un court d’Arts et créations magiques, il voulait poser des questions à Mrs. Majoria et il ne put s’empêcher de s’avancer vers son bureau avec un peu d’appréhension, il n’avait pourtant pas été dans la réserve depuis l’année passée et il n’avait pas enfreint le règlement non plus. Et il fut très surpris lorsque, après plusieurs minutes de conversation sur la sculpture sur bois par la magie et alors que l’entretien tournait à sa fin, elle lui reparla de sa bêtise de l’an passé... mais en s’intéressant plus à son motif qu’aux faits. En réalité, mais il ne le sût que bien après avoir quitté Poudlard, elle avait remarqué qu’il trimballait souvent son énorme grimoire – presque aussi gros que L’Histoire de Poudlard – sur les animagus. Et soudainement, alors qu’il aurait pu se sentir agressé et se poser sur la défensive, sa langue se délia et il parla avec des étoiles dans les yeux de son sujet de prédilection. Il en parlait avec tellement de ferveur et d’enthousiasme que, lorsque son regard s’éteignit soudainement et que sa voix se brisa alors qu’il évoquait avec une difficulté palpable l’arrêt brutal de ses recherches, Mrs. Majoria ne put s’empêcher de ressentir une honte de culpabilité : quelque part, elle était indirectement à l’origine cet attristement qui lui pinçait le cœur bien qu’elle n’en montrait pas le moindre signe extérieur. Et les mots qui suivirent sortir de sa bouche de manière indépendante de sa volonté : « Si tu avais la possibilité de continuer à t’informer de manière illégale, que ferais-tu ? Sois honnête, cela n’a pas de sens si tu me mens. » Jack fit mine d’hésiter, il savait d’avance que la « bonne réponse » était de dire qu’il ne le ferait pas, mais ce n’était pas vrai. Il avait tellement besoin de continuer qu’il serait plus que capable de replonger dans les conneries. Alors il répondit honnêtement, comme cela lui était demandé : « Il est très probable que je le ferais, je ne vois que difficilement les conséquences quand j’ai un but, une quête vitale en tête. » La détermination dans sa voix était palpable, tout comme sa volonté transparaissait à travers tout son être. Mrs. Majoria prit une mine sérieuse et un grand silence s’abattit sur la pièce alors qu’elle semblait réfléchir intensément. Puis, au bout de plusieurs minutes, elle lui proposa un deal. Elle se portait garante de lui et lui laissait accès à la réserve sous la condition que chacune de ses excursions se ferait sous la surveillance aiguisée de Mrs. Crimmon et qu’il ne s’engage à ne regarder que les ouvrages concernant les animagus, rien d’autre. S’il abusait de la situation, le marché était rompu et il était assuré de finir en détention jusqu’à la fin de sa scolarité. Le jeune Serdaigle réfléchit lui aussi intensément, il essayait de déterminer s’il pourrait tenir sa parole et ne briser aucune des règles de l’accord malgré sa curiosité presque maladive. Il lui apparut rapidement que le jeu en valait la chandelle et que pour l’instant, sa curiosité était canalisée, il avait donc peu de chance de rompre les conditions. Il accepta.

Ainsi, il fut autorisé, sur certains créneaux horaires uniquement, à pénétrer dans la réserve, sous l’œil attentif de la bibliothécaire. Bien entendu, étant donné qu’il disposait d’un temps relativement réduit à chaque fois, cela prolongea la durée de sa quête bien plus qu’il ne l’avait estimé et si tout se déroulait sans accrocs, il devrait être en mesure de disposer d’un plan concret quant à la réalisation physique de sa quête que vers la fin de sa quatrième année, autant dire, dans longtemps, mais cela lui convenait. Au moins, il avait une occupation certaine et c’était plus que passionnant. De plus, il était conscient que si cet arrangement avait été accepté, c’était en raison du cadre très précis et rigide qui régissait l’autorisation et il faisait attention à ne pas en abuser, ni à s’en vanter ou à trop l’ébruiter. De toute façon, il n’était pas ce genre d’élève grande gueule ou vaniteux, imbu de lui-même.

Les deux années suivantes passèrent extrêmement vite, plus qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer. Il était très occupé entre les cours, ses devoirs, ses recherches, le club de lecture, l’exploitation des informations et l’aide qu’il donnait de temps à autre à Mrs. Crimmon – il faut croire qu’il y avait pris goût, bien que ce fut une punition à l’origine, et puis, il aimait bien apprendre la langue des signes. Son père était heureux de le voir épanoui et joyeux à chaque fois qu’il le voyait, cela lui faisait chaud au cœur et Jack mettait un point d’honneur à toujours délaisser un peu plus ses livres et ses parchemins quand il était avec Thomas.

Il lut et exploita le dernier livre sur les animagus de la réserve à la fin du mois de mai. Bien entendu, la plupart des professeurs trouvaient sa lubie étonnante et certains approuvaient tandis que d’autres ne voyaient pas cela d’un bon œil, mais tous s’accorder à dire que cela n’aboutirait jamais, sans compter que le jeune Oxford n’avait pas vraiment le profil de quelqu’un qui réalise concrètement ses idées. Bien entendu, ils sous-estimaient presque tous la volonté démentielle de leur élève, mais qui aurait pu les blâmer ? C’était complètement irréaliste, on ne devient pas animagus sur un coup de tête et peu de professeur voyait l’obsession dévorante du bleu et bronze.

Ses vacances entre sa quatrième et sa cinquième année furent une prise de tête permanente pour lui. Il devait constamment choisir entre la mise au point de son plan d’action avec tous les détails logistiques et son père. Il délaissa malheureusement un peu plus son père et réussit avec beaucoup de dilemmes et de choix impossibles à établir son plan d’attaque. Son apprentissage débuta très exactement la veille de sa rentrée. Tout avait été calculé avec précision et si plusieurs imprévus se mêlèrent au tableau, globalement, il avait toujours été capable de rectifier le tir et de s’en sortir. L’étape la plus délicate fut celle de la feuille de mandragore à tenir dans sa bouche durant trente jours très exactement, heureusement pour lui qu’il n’était pas très loquace et qu’il y avait des vacances scolaires. On le ridiculisa plusieurs fois quand à son immaturité : comment pouvait-il croire qu’il arriverait à devenir un animagus, c’était tout bonnement une perte de temps et un comportement enfantin que l’on lui conseillait vivement de cesser. Mais Poudlard était un allié certain et il même avait entendu sa prière secrète en lui ouvrant la salle sur demande lorsque c’était nécessaire, notamment pour toutes les fois où ses transformations survenaient de manière incontrôlable et imprévues. Sa quête prit une place tellement démesurée dans sa vie que vers la fin de son année de cinquième, son paternel dû littéralement lui botter les fesses pour qu’il se reprenne et obtiennent ses BUSEs. Heureusement pour lui, sa forme définitive se stabilisa très exactement deux jours avant le passage de ses examens. Surtout qu’il avait dû mal à gérer ses révisions et son apprentissage, mais il faisait tous les efforts possibles pour gérer les deux et surtout pour ne plus jamais revoir le regard déçu de Thomas et son sermon sur l’importance de ses études qui ne méritaient pas non plus d’être abandonnées pour une passion bien qu’il l’encourageait à poursuivre ses buts, mais pas au détriment de ses études ! Et jamais il ne révisa autant que lors de ces quarante-huit heures décisives qui lui permirent sans nul doute d’obtenir sur le fil du rasoir un Effort Exceptionnel surtout grâce à son Optimal en métamorphose – on se demande bien comment il a pu l’obtenir celui-là... Et si ses professeurs étaient majoritairement déçus, Jack, lui, débordait d’euphorie. Il avait honorer sa promesse fait envers son père et avait décroché ses BUSEs, mais en plus, il était un animagus, un véritable animagus.

Encore des années après, il n’explique pas sa forme finale, celle d’un berger allemand. Plusieurs hypothèses émergent, mais il ne sait pas vraiment laquelle est la véritable, peut-être est-ce un mélange de toutes. Premièrement, il est intelligent, tout comme cette race, secondement, il a toujours été fidèle envers cette expérimentation, comme on peut dire que le chien est le plus fidèle ami de de l’Homme, ensuite, il paraît inoffensif comme ça, mais le savoir est une arme très puissante, comme les crocs que le berger allemand cache derrière sa fourrure lustrée et son regard tendre, de plus, il est doux et calme, mais regorge d’énergie lorsqu’il a un moteur, un peu comme les grands chiens de manière générale. Toujours est-il que c’est sa forme et qu’elle ne changera pas et il l’aime, il la chérit.

Après cette expérience, sa vie à Poudlard lui parut bien morne en comparaison et il se résolut à se concentrer davantage sur ses études et ses ASPICs. Il n’avait pas la moindre idée d’une orientation quelconque et il valait mieux pour lui que ses résultats soient excellents le jour où une idée farfelue lui viendrait en tête. On peut ainsi dire que, enfin, il se décida à redorer son blason auprès des professeurs qui furent très agréablement surpris de son implication assidue dans toutes ses matières. Bien évidemment, des suites de ce travail extrêmement sérieux, il décrocha son examen final de sorcellerie avec la mention Optimale.

Les deux années suivant sa sortie de Poudlard, n’ayant toujours aucune idée pour son futur, il vagabonda dans tout le pays, aussi bien du côté moldu que du côté sorcier, et parti à la découverte des opportunités qui pouvaient s’offrir à lui. Il eut une histoire amoureuse qui se termina mise à mal par la distance physique qui séparait les deux amants. Et, étrangement, Jack se retrouvait toujours mystérieusement attiré comme par un aimant aussi puissant que le pôle magnétique de la Terre, par les bibliothèques ou les librairies, même lorsqu’il essayait de s’en tenir éloigné ! Il ne pouvait tout bonnement pas ! Et un jour, alors qu’il repassait par chez lui et qu’il prenait le thé avec son père, il évoqua cette mystérieuse attraction, avec un ton d’incompréhension et de naïveté, à celui qui l’avait vu grandir. Et ce dernier ne put se retenir de rire. Il ne comprenait pas comment son fils, un garçon intelligent tout de même, avait pu manquer ce détail qui était l’évidence même de sa vie. Il avait toujours été absorbé, voir même avalé par ce genre d’endroits ! Le petit garçon qui s’était transformé en grand gaillard avala de travers et se traita d’imbécile. Soudainement, la lumière se fit dans son esprit et il lui devint évident qu’il était fait pour travailler dans ces endroits. Il se mit alors à se renseigner sur les différents métiers possibles et jeta son dévolu sur celui de libraire. Il monta sa propre boutique à Loutry-Ste-Chaspoule, une boutique destinée à une clientèle sorcière et plus les années passaient, plus sa réputation prenait en consistance et s’étoffait. Un jour, il reçut même une demande d’un moldu alors qu’il effectuait un voyage à Londres ! Il avait entendu parler d’un homme qui écumait souvent et avec beaucoup de détermination les bouquineries et autres lieux où il pouvait y avoir des livres. [Vous seriez étonnés du nombre d’ouvrages sorciers qui peuvent se cacher parmi ceux des moldus.] Et ce moldu le chargea de lui trouver un exemplaire rare d’un auteur connu. Jack accepta le défi et sa volonté étonnante lui permis de le relever avec brio. Et il se trouve que ce consommateur inhabituel passa le mot à plusieurs de ses connaissances et ainsi de suite, si bien que bientôt le libraire sorcier dû se mettre à sérieusement envisager l’ouverture d’une seconde enseigne, mais du côté moldu cette fois ! Et, à l’aube de ses vingt-cinq an, il releva pour la première fois le rideau de sa toute nouvelle librairie à Londres où une volière était dissimulée dans l’arrière boutique pour s’assurer de ne jamais manquer une commande sorcière.

RENCONTRE AVEC SON FUTUR MARI JUSTE APRES DANS LA BOUTIQUE DE LONDRES.

Autres précisions :

Inventaire et pouvoirs

Merci d’adapter les champs de réponse à l’expérience ou l’histoire de votre personnage. Si par exemple votre personnage est Auror, merci d’éviter de lui donner un animagus non-déclaré.

Baguette : Longue de 10 and ¾ inches, sa baguette est faite de noisetier et possède en son cœur une plume de Phoenix. Elle est de nature inflexible.
Équipement : Un balais, de la poudre de cheminette, un couteau suisse,
Epouvantard :
Patronus : Un grand chien, il n’a jamais bien pris le temps de regarder la race, mais il est très fort probable pour que ce soit la même chose que sa forme animagus.
Animagus : Berger allemand. Jack s’est toujours beaucoup intéressé aux Animagus et ce depuis sa première année à Poudlard, il avait d’ailleurs en sa possession un énorme livre qui en parlait de long en large et en travers et cela occupait son esprit dès qu’il en avait l’occasion. Il passa pour ainsi dire l’entièreté de ses cinq premières années à Poudlard à poursuivre sa quête pour devenir Animagus et il n’accomplit celle-ci qu’à la toute fin de sa cinquième année. En effet, sa forme finale, un Berger Allemand, ne fut vraiment stable que deux jours avant les vacances d’été. Il est d’ailleurs un hors-la-loi par flemmardise. En effet, lorsqu’il se renseigna pour se faire déclarer et qu’il fut mis au courant de l’amont ubuesque de formulaires à remplir en plus du déplacement au ministère de la magie, il oublia simplement qu’il devait se faire déclarer et s’il a le malheur de s’en rappeler, il l’oublie aussitôt. (On appelle aussi cela de la mauvaise foi, mais chut.)
Particularités : Jack est un animagus.
Animal/Hibou : Il a eu un chat noir quand il était à Poudlard qui s’appelait Chat.
Elfe de maison : Jack est contre le fait de posséder un elfe de maison et considère qu’il n’y a rien qu’un sort ne puisse pas faire pour nettoyer la maison ou s’occuper de petites tâches.
Autre :

Informations Hors-RP

Autre(s) personnage(s) joué(s) par la même personne : //
Personnalité de l’avatar : Misha Collins
Couleur des Dialogues Personnage : #
Autre :

Jack Oxford
Jack Oxford

Surnom : //
Genre : Masculin
Date de naissance : 10 juin 1933
Age : 37 ans
Métier : Libraire ambulant moldu et sorcier (Deux boutiques)
Date d'inscription : 15/06/2016
Messages : 1
Couleur : : #
Doubles Comptes : //

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